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Un jour... peut-être qu'il sera terminé!
En attendant, il prend fière allure:
Je commence à être très au fait des techniques de construction d'un véhicule hyppomobile: la fabrication des essieux démontables et des ressorts à lattes ne me semble plus insurmontable. C'est vrai que nous avons grandement progressé dans le domaine du travail du métal. Même que je trouve que "ça commence à le faire" non?!
2 commentaires -
Recette pour fabriquer une roue de tilbury.
Commencer par tourner les moyeux dans un morceau de buis.Ils doivent être rigoureusement identiques.Les orner de 14 mortaises positionnées en quinconce.Chantourner 7 morceaux de jante par roue, le sens du bois est important.A l'aide de gabarits divers et variés, usiner un tenon et une mortaise à chaque extrémité des morceaux.Coller soigneusement l'ensemble.Si le résultat ne correspond pas à votre attente, alignement des rayons un peu fantaisiste par exemple.Mettre dans la poubelle et recommencer au début de la recette jusqu'à obtention d'une roue convenable.
Persévérer même si la poubelle déborde.Votre roue est maintenant terminée.On peut remercier Madame Blanche de Clermont-Tonnerre pour ses goûts simples, si elle avait commandé un carrosse, cela aurait doublé le nombre de roues à faire. Par chance, elle a choisi un tilbury.Houps! J'allais oublier le secret de la recette:Les outils magiques pour toujours tourner rond!Il peut m'arriver de ne pas réussir à tourner tout à fait rond, il m'arrive même de ne pas savoir comment diviser un cercle en quatorzes parties un petit peu égales, fort heureusement, à l'atelier, Didier Wetzel arrive presque toujours à m'expliquer la chose: "facile, tu traces la droite O O' qui passe par le centre du cercle. Ensuite l'arc AOB de centre O'. Puis la droite AB qui donne C sur 00'. On a alors AC=AD=360/7. Donc, comme AD/2 donne E sur périmètre, il est bien évident que DE=360/14".
Limpide non?!!!Comment? On trouve de très jolies roues toutes faites dans les boutiques spécialisées? Mais... c'est se priver d'un grand plaisir!
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Le tilbury n'est pas un TGV mais il avance... très très doucement! C'est qu'il en faut du matériel pour le construire!
La partie bois, la caisse ne pose pas trop de problème tant qu'elle est en pièces détachées.
Son assemblage est beaucoup plus complexe. Sa particularité de "tilbury transportable dans 3 malles", impose un assemblage facile à monter et à démonter. La quincaillerie nécessaire ne se trouve pas en boutique, j'apprends donc à fabriquer ce genre d'article à partir d'une tige de laiton:Pour chaque pièce, il faut commencer par tourner le futur pas de vis, le passer dans la filière, aplatir l'autre partie à la fraiseuse puis dans l'étau, percer l'emplacement des vis, bien poncer et enfin vieillir les petites merveilles. Titanesque!!!
Il faut une bonne vingtaine de "vis" et une douzaine de parties complémentaires par tilbury mais... vous ai-je dit que nous fabriquions deux tilburys?
Bé oui, un monté, prêt à être attelé et un démonté, sagement rangé dans ses malles, prêt à être embarqué! Ce qui l'air de rien, multiplie la quincaillerie par deux!
Ouf! En voilà un bon paquet, je vais enfin pouvoir m'attaquer au montage!
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