• Je crois bien que c'est cet ensemble "table et fauteuils" qui m'a donné envie de réaliser "Mimi au bain".

    C'est le vrai, l'original, l'authentique de cette histoire. A gauche, mon petit fauteuil et à droite, le grand fauteuil de ma soeur aînée! Vaillants petits fauteuils: nous les avons beaucoup utilisés et nos enfants en ont également bien profité.
    Ils attendaient patiemment la 3ème génération de fessiers en me faisant de l'oeil pour que je les fasse en tout petit! C'est chose faite!
    J'ai bien entendu commencé par le mien!
     
    Le petit est juste devant le grand:
    Et voici le deuxième en construction. Comment ça vous ne le voyez pas? Il est sur la droite, devant le pot de colle!

    Qui a dit que c'était le bazar chez moi?

    N'empêche, la scène s'installe petit à petit.

    Pas de jardin sans nichoirs. J'adore les fabriquer. Je ne sais pas si j'en ai fait plus  ou moins que dans la véranda mais ils sont tous différents

    ... et souvent copiés sur ceux de mon jardin!
    Regardez bien, le petit est à l'entrée du grand:

    Le voilà dans l'arbre. Cet arbre est un bonzaï qui a échappé de justesse à la poubelle!

    On ne peut pas non plus imaginer un jardin sans épouvantail. Le voilà!
    J'ai découvert cette brouette dans une brocante:

    Elle a vite été divisée par 12 pour entrer dans le jardin!

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  • Quelques mois après, voici la suite de la construction de "Mimi au bain".
    Si vous avez manqué le début, cliquez sur les coeurs  pour voir les fleurs pousser
    .

    Les fleurs sont terminées, il va falloir les installer dans le jardin.
    En vérité, je mène un peu tous les chantiers de front: la construction des murs, la maisonnette, les meubles, les petites filles, les fleurs... J'aime passer d'une activité à l'autre. Chaque objet terminé trouve petit à petit sa place dans la scène. Souvent, un objet en appelle un autre. J'ouvre alors un nouveau chantier!

    Voici donc le chantier des murs: du carton plume de 1 cm d'épaisseur, une bougie et un gros tournevis. Petit à petit, heures après heures, les pierres se dessinent.
    Avant la mise en teinte, un tour de baguettes de bois chevillées à l'aide d'une multitude de cure dents permet de rigidifier chaque mur.
    Après ces travaux de maçonnerie, un repos bien mérité s'impose! C'est le moment de sortir la chaise longue, de la mesurer sous toutes les coutures, tout diviser par 12... et voilà! Deux chaises longues d'un coup!
    La petite maison est montée à l'aide de rondins de bois (baguettes chinoises) chevillés à des montants de section carrée. Elle a changé de couleur à plusieurs reprises: camaïeu de verts, bleu clair et rouge, rose et enfin grise. La porte est copiée sur celle d'un cabanon que je connais bien. C'était l'ancienne porte d'entrée de la maison récupérée lors de travaux.
    Le jardin prend forme, il faut songer à installer les plantes. La brouette s'avère vite indispensable. Voici donc la brouette familiale désossée et mesurée.   Jamais je n'avais imaginé qu'il fallait autant de morceaux de bois pour faire une brouette. C'est vrai que c'est un grand plus de pouvoir retirer les côtés pour transporter des branchages. Enfin, j'en suis venue à bout de tous ces petits morceaux de bois!
    Entièrement démontable comme la vraie. Cela m'a bien aidée pour transporter le clapier:

    Les lapins sont déjà dedans, les salades commencent à pousser mais il manque encore plein de choses. Jamais on n'a vu un jardin sans banc! Et pourquoi pas un banc en rocaille? Cette technique de ciment armé était tombée en désuétude. Heureusement, quelques artisans ont retrouvé les secrets de fabrication et on commence à en revoir ça et là. J'adore!

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  • Je savais par expérience que dans un jardin miniature, les fleurs mettent autant de temps à pousser que dans un vrai.
    Je savais aussi qu'elles demandaient autant de soins.
    J'ai donc installé ma panoplie de jardinière avant même de construire les murs du jardin!

    Papiers, colle, sable coloré, fil de fer très fin, perforeuses, ciseaux, etc, etc... tout est là (ou presque) pour les futures plantations. 
    Après bien des essais, j'utilise du papier  à cigarette pour faire les pétales.
    Petit conseil: demandez du  papier "spécial joints" (grand format) au buraliste. N'ayez crainte, il a l'habitude. Mais attention, il a moins l'habitude qu'on lui précise que c'est du blanc que l'on veut, pas du transparent... "parce que c'est pour faire des fleurs"!
    Son air goguenard risque juste de vous faire rougir comme une pivoine!
    Il ne reste plus qu'à peindre le papier, le découper, le coller... surtout, ne pas éternuer!

    Cliquez sur les vignettes pour les agrandir.


    Il est grand temps de planter! Certaines fleurs sont prévues pour agrémenter les plates-bandes, d'autres pour pousser en pots. Ces derniers sont presque tous réalisés en plâtre. Certains à partir d'un prototype en Fimo que je moule. Cela me permet d'en réaliser plusieurs exemplaires en plâtre. Je peux ensuite les patiner plus facilement. Un peu de terreau (du marc de café) et il n'y a plus qu'à regarder pousser:
    On a déjà une petite impression de printemps!
    Il est maintenant temps de bouturer les rosiers.
    Bouturages et papotages dès que j'ai un moment! 

    ****************
    Toutes les fleurs du jardin sont en papier découpé soit à l'aide d'une perforeuse soit simplement avec des ciseaux. Toutes les fleurs? Eh bien Non! Une variété résiste encore au "tout papier". La pâte Fimo la rend beaucoup plus florifère.
    Je veux parler de la rose .
    J'ai essayé d'en faire en papier enroulé dans le chas (ouvert) d'une aiguille. Le résultat est très joli mais je trouve beaucoup plus rapide et tout à fait satisfaisant de les fabriquer à partir d'un mince ruban de pâte.
    L'efficacité a tout de même son importance si on songe qu'il faut une bonne centaine de roses pour un rosier grimpant!
    Chaque rose est montée sur un petit morceau de fil de fer fin. 
    Il reste à lui coller un pédoncule découpé avec un emporte pièce "fleur" dans du papier vert. Chaque tige va recevoir cinq feuilles découpées dans un papier cigarette peint recto verso (peinture acrylique + verni). 
    A ce stade, en assemblant quelques branches, on peut commencer à planter quelques rosiers buisson. 
    Pour cela, il faut avoir été suffisamment prévoyant(e) en modelant les roses: trois à cinq  roses plus quelques boutons sont nécessaires pour chaque branche de ce type de rosier.
    L'affaire se complique un peu pour un rosier grimpant: 
    sur une grande tige de fil de fer, je fixe cinq branches composées chacune de trois à cinq roses:
    On obtient une branche composée de vingt à vingt-cinq roses, ce qui nous fait tout de même cent à cent vint cinq feuilles par branche!
    Branches que je vais ensuite assembler pour obtenir mon rosier grimpant! 
    Selon l'âge et la variété du rosier, cela peut aller de trois branches à... beaucoup plus!
    Je vous laisse faire le calcul des feuilles!
    Et voilà!

    N'oubliez surtout pas de les arroser régulièrement ni d'introduire un élevage de coccinelles dans votre scène pour éviter les pucerons... 

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  • Voici en quelques photos, la naissance de Mimi et de tous les personnages de cette histoire.

    Tout a commencé à partir d'un carré de Fimo. Je ne montre pas la photo pour ne pas faire de publicité! Cliquez sur la première photo pour l'avoir en taille normale. Vous pouvez ensuite utiliser les flèches (angle droit en haut de la photo agrandie) pour passer à la suivante ou (angle gauche en haut) pour revenir à la précédente.

     

    C'est tout pour aujourd'hui!
    Demain, promis, je les habille!!!
    Les tissus sont sortis...il ne reste plus qu'à les faire belles les ptites nanas!

    Elle me plaît bien celle-ci! Peut-être une petite coquetterie dans l'oeil... à voir...
    Et voilà! Tout le monde est habillé! Sauf Mimi bien sur puisqu'elle va prendre un bain dans la bassine!

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    Mimi est enfin au bain!

    Et ma soeur ne va pas tarder à lui mettre la tête sous l'eau!

    Pas d'affolement, ma soeur est la charmante petite fille devant la porte de la petite maison et Mimi est ... sa poupée!

    A gauche de la maison: le potager. L'épouvantail est juste là pour rappeler que les salades sont réservées aux lapins derrière lui.
    Le côté droit invite au repos. Bien installé sur le banc ou dans la chaise longue, on peut écouter le chant des oiseaux... qui ne sont pas encore faits! Patience!!!
    Petit à petit, je vais ajouter des photos des différents objets du  jardin et de leur fabrication.
    Voilà juste de quoi patienter:

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